Députée de la Drôme (1ère circonscription)
Première Vice-présidente de la Commission Supérieure du Numérique et des Postes
Vice-Présidente de la Commission des Affaires étrangères

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Un défi pour tous la santé environnementale


La santé environnementale est un concept apparu dans les années 90 et qui est défini de la façon suivante par l’OMS : « La Santé environnement comprend les aspects de la santé humaine et les maladies déterminés par les facteurs physiques, chimiques, biologiques, sociaux, psychosociaux et esthétiques de notre environnement ». Cela revient donc à déterminer les relations entre la santé humaines et les atteintes envers l’environnement.

Les problématiques de santé environnementale doivent être placées, aujourd’hui plus que jamais, au cœur de notre débat public.

C’est pourquoi, j’ai décidé d’organiser le 16 mars dernier une table ronde intitulé « Plan National Santé Environnement : quelles protections pour les citoyens ? » avec les participations de Madame Elisabeth Toutut-Picard, députée de Haute-Garonne et présidente du groupe interministériel "Santé Environnement" ainsi que de Monsieur Jean-Pierre Gilquin vice-président du CESER Auvergne Rhône-Alpes et Monsieur Henri Pérouze représentant de l'UFC-Que Choisir.

En France, l’OMS estime que 14 % de la mortalité, (soit 74300 décès par an) s’expliquerait par des facteurs liés à la dégradation de l’environnement dont 48 000 directement imputables à la pollution de l’air.

En parallèle de ce bilan humain désastreux, la détérioration de l’environnement entraîne également un coût financier élevé pour la société française, en particulier en termes de soins. En effet, la pollution de l’air représente à elle seule 2 milliards d’euros en dépenses de santé par an en France. D’après un rapport de l’IGAS daté de 2017, les effets sanitaires de la dégradation de l’environnement, en s’en tenant aux seules dimensions de la pollution de l’air, de la pollution sonore et des perturbateurs endocriniens, sont estimés à plus de 7,5 % du PIB.

Une fois fait état de ce constat, l’heure est à la recherche de solution.

La France fait partie des États européens les plus engagés en matière de santé environnement. Depuis la Conférence de Budapest qui s’est tenue en 2004, tous les 4 ans est élaboré un Plan National Santé Environnement (PNSE).

Ces PNSE contiennent un certain nombre d’objectifs et d’actions visant à limiter les effets sur la santé humaine des agents chimiques, biologiques et physiques présents dans les milieux.

Annoncé en 2019, le PNSE4 a pour objectif que chacun, à son échelle, puisse être acteur de son environnement et de sa santé, que ce soit les professionnels, les consommateurs, les industriels, les citoyens, les chercheurs, les collectivités, les élus, etc.

Pour cela, il se décline en 4 objectifs ambitieux segmentés en vingt actions.

 

Ces 4 objectifs sont les suivants :

 

  1. S’informer, se former et informer sur l’état de mon environnement et les bons gestes à adopter pour notre santé et celle des écosystèmes. La formation et l’information des jeunes, des citoyens, des consommateurs, des élus, des professionnels, etc. constituent un axe majeur d’une politique efficace de prévention en matière de santé environnement.
  2. Réduire les expositions environnementales affectant la santé humaine et celle des écosystèmes sur l’ensemble du territoire. La réduction des expositions environnementales est une priorité permanente, compte tenu du nombre important et croissant de pathologies humaines et animales en lien avec l’environnement.
  3. Démultiplier les actions concrètes menées par les collectivités dans les territoires. Par leurs compétences larges, en prise avec le quotidien des Français, les collectivités locales disposent de leviers d’actions importants pour réduire l’exposition des populations, en tenant compte des spécificités territoriales. Des initiatives locales innovantes existent déjà. Afin de les encourager, une plateforme collaborative, « Territoire engagé pour mon environnement, ma santé », existe depuis 2019. Elle permet de partager les initiatives des acteurs de terrain et des outils développés par les collectivités et associations.
  4. Mieux connaître les expositions et les effets de l’environnement sur la santé des populations et des écosystèmes. En matière de santé environnement, les efforts de recherche doivent se poursuivre compte tenu des incertitudes encore importantes concernant les liens entre l’environnement et la santé. Pour répondre à ces enjeux, le PNSE 4 crée un espace commun de partage de données environnementales et se dote de moyens ambitieux pour mieux connaître l’exposome ainsi que les pathogènes émergents en lien avec les zoonoses (avec un budget de 90 millions d’euros). Le concept d’exposome consiste à considérer l’ensemble des expositions tout au long de la vie. Il doit permettre de mieux comprendre et agir sur la survenue des maladies et la possibilité pour chacun d’évoluer dans un environnement favorable à la santé des hommes et des écosystèmes. 

 

Je vous invite à découvrir ici le détail des actions prévues par ce nouveau Plan National Santé Environnement.

Je tiens à remercier Mme Élisabeth Toutut-Picard, députée de Haute-Garonne et présidente du groupe interministériel "Santé Environnement" ainsi que de Monsieur Jean-Pierre Gilquin vice-président du CESER Auvergne Rhône-Alpes et Monsieur Henri Pérouze représentant de l'UFC-Que Choisir pour leurs participations au débat.


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