Télécommunications : pour des réseaux performants et résilients dans nos territoires
Concernant le numérique, ce mois de juillet a été placé sous le signe de l’amélioration de nos réseaux de télécommunications. Alors que le réseau cuivre historiquement utilisé pour Internet, la TV et le téléphone va être fermé progressivement dans les prochaines années, il nous faut assurer la résilience et la pérennité de son successeur, le réseau fibre. Invitée par l’association InfraNum, j’ai présenté des pistes d’action pour mieux entretenir le réseau et évaluer les risques d’atteinte aux infrastructures. Ces vulnérabilités sont particulièrement accrues en raison du dérèglement climatique.
Les réseaux de télécommunication, notamment le très haut débit, doivent participer encore davantage à la transformation énergétique et écologique, autant qu’il participe à l’efficacité des services publics. Les 17ème Assises du Très Haut Débit lors desquelles je suis intervenue aux côtés du Ministre de la Transition numérique et des Télécommunications, Jean-Noël Barrot, ont été l’occasion d’approfondir cette question et les enjeux de leur développement auprès des particuliers et des entreprises.
Enfin, la Commission Supérieure du Numérique et des Postes que je préside est en train de finaliser son avis de recommandation sur les télécommunications, le fruit de deux mois de travail et d’audition des acteurs du secteur. Nous devons passer du 100% raccordable au 100% raccordé d’ici la fermeture du cuivre. Pour cela, nous pensons qu’une aide publique sera nécessaire pour les raccordements complexes en zone privée.