Comme tous les ans à cette période, l’ONG Amnesty International a dévoilé son rapport annuel sur la situation des droits humains dans le monde le 28 mars dernier. A cette occasion, j’ai été invitée à la présentation de ce document le 5 avril.
Monsieur Jean-Claude Samouiller, Président de la section française d’Amnesty, a exposé les nombreux sujets d’inquiétude que répertorie l’association dans le monde : recul du droit à manifester, des droits des minorités LGBT+ et des femmes, en particulier concernant le droit à l’avortement… Si l’actualité de l’année n’est pas des plus réjouissantes, quelques points peuvent encore nourrir l’espoir : la peine de mort a reculé dans le monde avec l’abolition au Kazakhstan, en RCA ou encore en Papouasie-Nouvelle-Guinée !
Monsieur Samouiller a profité de son discours pour remettre en cause le « deux poids deux mesures » dont font preuve les gouvernements européens dans leur accueil des millions de réfugiés ukrainiens – à raison et Amnesty s’en réjouit – tout en continuant à tolérer les drames qui se produisent quotidiennement dans les Alpes ou en mer Méditerranée.
La directrice des opérations en France n’a pas manqué de souligner les axes sur lesquels il nous faut travailler.
Malgré mon attachement de longue date pour Amnesty et pour ses combats historiques, je n’ai pas hésité à afficher mes désaccords quant aux évolutions récentes des positions de l’ONG.
Je remercie chaleureusement les équipes d’Amnesty France pour leur invitation et je tiens à leur renouveler mon soutien à la noble cause des droits humains