Le Dauphiné Libéré - Yves Gital - 31 juillet 2018
Samedi matin, Mireille Clapot, députée de la Drôme, s’est rendue à la caserne des sapeurs-pompiers d’Érôme pour y rencontrer le Lieutenant Thierry Méalonier et ses hommes, des élus municipaux (Claude Lays Lionel Combret, Gilles Chauvin, Pierre Bertrand) ainsi que les membres de l’Association de défense des intérêts des Érômains (ADEFI), que préside Cécile Bertrand, qui luttent contre le projet du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) de fermer le centre d’incendie et de secours d’Erôme.
Pour les sapeurs-pompiers érômains, les élus et ADEFI, fermer la caserne d’Érôme, c’est dégrader le service public et la sécurité des Érômains, sachant que le CIS d’Érôme est un outil de sécurité performant avec des soldats du feu motivés, formés, disponibles, en mesure d’intervenir très rapidement auprès des Érômains en danger. « Ce serait une erreur de fermer la caserne d’Érôme, considère Mireille Clapot, d’autant plus que le coût financier n’est plus mis en avant par le SDIS. « Fermer la caserne d’Érôme, c’est un non-sens ! » soutient Pierre Bertrand.
Dans un premier temps, Mireille Clapot va envoyer un courrier au Préfet de la Drôme ; dans un second, elle va s’informer sur ce qui s’est fait dans d’autres départements dans une situation similaire à celle de la caserne d’Érôme. « Nous comptons sur vous ! » ont fait savoir les Érômains à Mireille Clapot.
Rappelons que, pour faire face au cas où l’arrêté de fermeture de la caserne d’Érôme serait signé, le conseil municipal d’Érôme a déjà fait appel à un cabinet d’avocats de droit public de Grenoble afin de pouvoir s’y opposer.