Le Dauphiné Libéré - 24 juillet 2018
Ils n’étaient donc pas aux abonnés absents comme nous l’avons laissé entendre dans notre édition précédente. Soit. La députée drômoise Mireille Clapot (LREM) et le député ardéchois Fabrice Brun (LR) ont tenu à réagir hier à propos de l’affaire Benalla, en sus des auditions de la commission d’enquête. Avec d’une part un député scandalisé et de l’autre une parlementaire à peine froissée.
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Mireille Clapot (LREM) : « Une commission d’enquête s’est constituée en un temps record »
La députée de la 1re circonscription de la Drôme ne veut visiblement pas en faire une affaire d’État. Dans un communiqué, elle « condamne toute forme de violence, particulièrement lorsqu’elle s’exerce contre quelqu’un sans défense, encore plus s’il est avéré que l’auteur des violences prétend le faire au nom du maintien de l’ordre républicain, hors de tout cadre légal. »
Pour la parlementaire LREM, « la saisie de l’IGPN par le ministre de l’Intérieur, puis l’ouverture d’une information judiciaire par la justice permettront d’établir les faits et le rôle des auteurs présumés »… Et d’ajouter : « L’émotion causée par cette affaire est compréhensible mais il faut laisser le temps à la justice de faire son travail. »
La députée drômoise se félicite cependant d’une chose : la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire « qui s’est constituée en un temps record ». Avant de commenter : « La perturbation des travaux en hémicycle de l’Assemblée nationale est regrettable. »