La rentrée reste un moment majeur dans la vie des élèves, des parents, et des enseignants. Comme chaque année, je tenais à être présente auprès d’eux pour cet événement important. Les échanges avec les directeurs d’établissement sont primordiaux pour offrir à nos jeunes un enseignement de qualité et tous les outils nécessaires à un avenir épanoui et choisi.
Je suis très attachée à l’école de la République, celle qui transmet à tous, sans distinction, nos valeurs communes. Je reste convaincue qu’elle forme des citoyens, des citoyens éclairés aptes à trouver leur place dans notre société. C’est la raison pour laquelle l’Etat a augmenté le budget alloué à l’Education nationale de l’ordre de 21 % depuis 2017.
Dès cette semaine, l’accent est mis sur la lecture et l’écriture pour les écoliers ; le dispositif « Devoirs faits » est élargi à tous les élèves 6e et au moins une heure de soutien et d’approfondissement est instauré pour chaque collégien. Enfin au lycée, les mathématiques sont réintroduites dans le tronc commun et les épreuves de spécialités du baccalauréat sont rétablies au mois de juin.
Redonner sa juste place à l’école républicaine implique de revaloriser le métier de professeur. Son rôle doit être conforté et sa place affirmée. Après avoir revalorisé le salaire des chefs d’établissement, tous les professeurs sont augmentés entre 125 et 250 euros nets par mois. De ce fait, aucun professeur titulaire touchera moins de 2 100 euros nets. De plus, des rémunérations supplémentaires sont octroyées pour les professeurs qui acceptent de se mobiliser davantage pour les élèves dans le cadre du « Pacte Enseignant ».
La majorité présidentielle dans laquelle je m’inscris porte des politiques fortes en direction de l’Ecole. Des mesures attendues ont été prises pour lutter efficacement contre le harcèlement et pour répondre aux enjeux de la laïcité. Aussi, n’oublions pas l’école inclusive avec le recrutement de 6 500 AESH supplémentaires et payés de 10 à 13 % de plus que l’année dernière. Aussi, nous maintenons notre objectif d’une classe ULIS par collège d’ici la fin du mandat.
