A l’heure où l’application des Zones à Faibles Emissions fait débat, les chiffres qui nous ont été présentés le 26 mai dernier lors du dernier comité de pilotage (COPIL) sur la qualité de l’air nous amènent à nous questionner sur le sens des priorités.
La qualité de l’air est un enjeu de santé publique, elle cause 40 000 décès par an.
72% de la population valentinoise est exposée aux particules fines (PM10), provoquant l’altération de la santé respiratoire et de la santé cardiovasculaire.
Au regard de ces chiffres, il est évident que la création de pistes cyclables réellement protégées et attrayantes ainsi que le développement des transports en commun au sein de l’intercommunalité et de notre bassin de vie doivent être une priorité pour les exécutifs locaux.
La création d’une piste cyclable le long de la RD 68 à côté d’un axe routier très fréquenté et des pots d’échappement au détriment du chemin de la Digeonne n’est pas la bonne décision.
J’apporte donc tout mon soutien à l’association REVV qui a essayé en vain de convaincre l’agglomération de retravailler son plan vélo intercommunal.
Lors des comités de circonscription sur « la qualité de l’air » que j’ai organisés, il est apparu évident que la qualité de l’air intérieur comme extérieur devait être une priorité nationale au regard des conséquences graves et avérées que les polluants atmosphériques ont sur notre santé (maladies respiratoires, infertilité, accouchements prématurés, maladies neurologiques, cancers …).
Je resterai particulièrement vigilante et attentive aux décisions qui seront prises.
Je souligne par ailleurs , l’accompagnement de l’Etat dans le cadre de sa feuille de route pour la qualité de l’air qui met à disposition, dans le cadre d’un appel à projet, une enveloppe de 2 millions d’euros à disposition de l’agglomération de Valence Romans afin de l’inciter à prendre des mesures significatives pour améliorer la qualité de l’air sur notre territoire.
