Cette semaine de rentrée a été dédiée à la tournée des lieux où l’on apprend : écoles, collèges, lycées. Dans chacun de nos villages ou nos quartiers, les écoles élémentaires ont la tâche essentielle d’enseigner les fondamentaux aux enfants : lire, écrire, compter… mais aussi de les éduquer à la vie en société, et de leur montrer, par l’exemple, des principes qui les guideront toute leur vie.
Dans le canton de Tain, j’ai vu les écoles Maurice Alloncle à Chanos-Curson ou Jules Verne à Tain l’Hermitage.
A Valence, les cours préparatoires en REP bénéficiaient cette année du dédoublement qui permet de consacrer plus de temps à chaque enfant.
Cette mesure compense les inégalités et joue le rôle d’ascenseur social dans des quartiers défavorisés, j’ai pu le mesurer à Seignobos (Chamberlière) et Michelet (Fontbarlettes).
J’ai également échangé longuement avec l’équipe du collège Gérard Gaud à Bourg Lès Valence, et du collège Marcel Pagnol à Valence, où règne une bénéfique mixité sociale.
Dans ces collèges, l’interdiction du téléphone portable préexistait à la loi que nous avons votée.
Le dispositif « devoirs faits » fonctionne très bien, les enseignants s’y impliquent et les élèves, surtout en 6ème, sont ainsi égaux devant le travail nécessaire pour bien acquérir des méthodes d’organisation, quelle que soit la disponibilité de leurs parents.
Lors de ma visite aux lycées Algoud-Laffemas (Briffaut) et Montesquieu, c’est d’orientation que nous avons parlé, et des bienfaits de la mise en place de deux professeurs principaux par classe en terminale qui aident l’élève à bien définir son projet.
Quel que soit l’âge de ses élèves et donc la collectivité qui lui fournit ses moyens (commune, département, région), chaque établissement est très investi avec des équipes éducatives de qualité, et des directives du Ministère de l’Education Nationale unanimement appréciées.