Lors de son discours de politique générale, Gabriel Attal a indiqué qu’un projet de loi instaurant une aide active à mourir serait examiné avant l’été par la Parlement. Le Premier Ministre et l’ensemble des parlementaires ont conscience que ce débat "animera notre société" car c’est une question des plus intimes et "on ne peut légiférer qu’avec une grande prudence, une grande retenue, un grand respect".
Mais, c’est une demande des familles, des malades et nous devons y répondre. La preuve les nombreux participants au débat que j’ai organisé à Saint-Marcel J’ai été émue de constater comme la légalisation de l'aide active à mourir mobilise nos concitoyens; les nuances existent mais nombre de personnes demandent l'ouverture du débat autour de la loi, trop de fois reportée.
A noter que plusieurs soignants préfèrent garder la discrétion sur ces sujets qui ont marqué leur activité. Et bien sûr, consensus autour de la nécessité de rendre les soins palliatifs accessibles à tous, ce qui devrait réduire considérablement les demandes d'accélération de la fin de vie mais sans pour autant les supprimer.
Euthanasie et suicide assisté continueront à concerner certaines personnes en fin de vie et je crois qu'il faut les regarder en face et les sécuriser d'un point de vue juridique. C’est l’un des engagements importants du second quinquennat, je continuerai à m’engager pour qu’il aboutisse.