Députée de la Drôme (1ère circonscription)
Première Vice-présidente de la Commission Supérieure du Numérique et des Postes
Vice-Présidente de la Commission des Affaires étrangères

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Rassemblement des plus grands talents français de l’IA autour du Président de la République


J'ai eu l'honneur d'être invitée à l'Elysée avec les plus grands talents de l'Intelligence Artificielle. Avec de nombreux atouts salués par tous les participants, l'IA a de l’avenir en France ! Je suis en parfait accord avec les intervenants et le Président de la République : nous pouvons faire de la France un leader incontesté de l’IA. Pour y arriver, nous devons développer une intelligence artificielle à la française avec cinq priorités : doubler le nombre de talents français, sécuriser le puissance de calcul et les infrastructures, investir à l'échelle européenne, diffuser l' IA partout et pour tous et protéger les français en construisant une gouvernance européenne et mondiale. L’organisation du Sommet de l’IA en action, en février 2025 à Paris, sera l’occasion de faire travailler en synergie les entreprises, les chercheurs, les services publics, les régulateurs, et même le grand public à travers les « Cafés de l’IA » sur nos territoires.
 

Les priorités

1. Doubler le nombre de talents français : former plus massivement notre jeunesse à l'IA dans nos universités et nos écoles. Mobiliser, dans chaque organisme de recherche, des moyens sur la recherche interdisciplinaire s’appuyant sur l’IA. 400 M€ supplémentaires financeront 9 pôles d’excellence partout en France et les meilleurs chercheurs.
2. Sécuriser la puissance de calcul et les infrastructures sur notre sol, développer une stratégie d’attractivité des acteurs privés pour parvenir à attirer toute la chaîne de valeur : des semi-conducteurs aux datacenters, en passant par le cloud.
3. Accompagner les secteurs les moins bien financés liés à l’IA, via un choc d’investissement public, européen, pour au moins doubler la capacité financière de l’Union et faire de l’IA une des priorités majeures commune.

4. Diffuser l’IA partout et pour tous : l'État et les services publics doivent s’emparer de l’intelligence artificielle, dans tous les territoires, et la rendre accessible à tous les citoyens.
Au collège, des formations à l’appropriation éclairée de l’IA dès la 6ème seront dispensées. En entreprise, des guides sur l'utilisation de l’IA seront conçus pour qu’elles aient une vision claire des solutions disponibles et qu'un débat social sur ces questions soit engagé. Enfin, une mission d’acculturation des citoyens à l’IA organisera des « Cafés IA » partout en France.

5. Devant ce virage technologique, également protéger nos citoyens et construire la gouvernance mondiale qui le permet. Au niveau européen, poursuivre la mise en œuvre de l’AI Act. Au niveau mondial, la France a un rôle central en accueillant l’AI Action Summit en février 2025. Ce sommet permettra aux États, organisations internationales, entreprises, start-ups, au monde académique et à la société civile de présenter des solutions concrètes pour permettre d’avoir accès à la révolution de l’IA, dans tous les domaines, de manière sûre. En apportant les réponses adaptées, nous avons les capacités de devenir l'un des grands champions de l'IA.

Je vous invite à découvrir mes recommandations dans l'avis publié en janvier par la CSNP.

 


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