Le Gouvernement a présenté, jeudi 3 septembre 2020, un plan de relance inédit, "France Relance", qui s'inscrit dans la continuité du plan de soutien aux entreprises et salariés, mis en place face à la crise de la COVID-19. Il est bâti autour de trois axes clés : transition écologique, souveraineté et compétitivité économique, cohésion sociale et territoriale.
- Il constitue le plan européen le plus important en part du PIB. C’est quatre fois plus que le plan de 2008 pour répondre à la crise financière.
- Il est soutenable financièrement, sans hausse d’impôts, et financé par la dette et la croissance.
Un plan construit avec les députés de la majorité
Depuis 6 mois, les députés de la majorité ont été étroitement associés à la co-construction de ce plan majeur.
- Nous poursuivrons notre travail au côté de l’exécutif au Parlement avec l’examen du PLF2021 qui concrétisera ces engagements, et dans nos circonscriptions, pour nous assurer que toutes ces mesures soient mises en œuvre dans nos territoires le plus rapidement possible grâce à la mobilisation de tous les acteurs de terrain.
- Pour rappel, la relance ne commence pas en septembre, elle est en marche depuis le début de cette crise avec des mesures qui ont prouvé leur efficacité : chômage partiel, PGE, fonds de solidarité, report ou exonération de charges, soit 470 milliards d'euros d'engagements de l'État.
Notre objectif : retrouver d’ici deux ans le niveau d’activité économique d'avant la crise.
C’est un plan de long terme pour préparer la France de 2030 autour de trois piliers :
Transition écologique
dont:
"MaPrimeRenov" ouverte à tous les Français (2 Mds€), la rénovation des bâtiments publics (4 Mds€, avec les universités éligibles), le logement social (500 M€) et les TPE/PME (200 M€).
- Un effort énergétique sans précédent
- Un soutien à l'agriculture durable, à la filière bio, aux circuits courts pour revenir au local et une alimentation saine.
Souveraineté et compétitivité économique
Une enveloppe de 34 milliards d'euros pour permettre à nos entreprises de gagner en compétitivité et à la France de prendre pleinement sa souveraineté industrielle, notamment dans les secteurs stratégiques.
Délocaliser massivement était une erreur stratégique majeure, il faut relocaliser des industries à forte valeur ajoutée grâce notamment à la baisse de 10 mds € par an des impôts de production à partir de 2021.
- Baisse massive de la fiscalité sur les entreprises (baisse de moitié de la CVAE, des impôts fonciers et diminution de la CET). Cette baisse bénéficiera à tous les secteurs, mais en particulier à l’industrie (37% du bénéfice des diminutions) et au commerce (15%). Elle bénéficiera aussi à tous les types d’entreprises (42% pour les ETI, 32% pour les PME/TPE et 26% pour les grandes entreprises).
dont 600 millions pour investir dans les secteurs stratégiques pour l’avenir (santé, électronique, 5G, intrants industriels et agroalimentaire) et 400 millions pour des projets dans les territoires d’industrie.
Relever le défi numérique: 385 millions pour la mise à niveau numérique des ETI/PME et TPE ; 1,5 milliard pour l’État et les territoires.
Cohésion sociale et territoriale
Ce plan est un plan pour l’emploi (objectif : 160.000 créés en 2021) et pour l’avenir. Il s’agit donc de lutter sans compter contre le chômage et d’investir massivement dans les compétences pour préparer les emplois de demain.
- Montée des compétences pour changer cette crise en opportunité : 1 milliard pour France compétence et pôle emploi, 900 millions pour un programme d’investissement dans la formation.
- Égalité dans les territoires et solidarité : haut débit partout, soutien aux associations de lutte contre l’exclusion, revalorisation importante de l’ARS.
- Plan jeunes (6,7 milliards d’euros) avec des aides à l’embauche, à la formation et des emplois aidés.
Avec ce plan, nous faisons le choix stratégique de l’investissement.
Nous paierons toutes ces dépenses par la croissance et non pas par l’impôt : nous refusons toutes les augmentations d’impôts et ce sera le cas également pendant le PLF pour 2021.