Le reste à charge 0 pour le dentaire, l'optique et l'auditif
Mireille CLAPOT vous donne les grandes lignes du "reste à charge zéro sur les soins dentaires, optiques et auditifs" en vidéo.
Le constat
Les soins dentaires, optiques et auditifs représentent un coût important pour beaucoup trop de Français. Le reste à charge sur ces soins est trop élevé aujourd’hui (43% sur les prothèses dentaires, 22% sur l’offre d’optique, 53% sur les aides auditives).
- Beaucoup de Français ne peuvent donc pas avoir accès aux soins, faute de moyens suffisants. Pourtant, la santé et la dignité des personnes en dépendent. L’objectif est de mettre fin à ce renoncement au soin.
A cette prise en charge des soins s’ajoutent des mesures pour améliorer la prévention, car des pathologies détectées plus tôt pourront être traitées en amont, avec un coût réduit des soins et un désagrément moins lourd pour le patient.
Quelques chiffres
• Sur les prothèses auditives :
3 millions de personnes ont besoin d’être appareillé, et seulement 35% d’entre elles en bénéficient. On estime aujourd’hui le reste à charge pour deux prothèses auditives à 1300 euros. Il ne sera plus que de 800 euros dès 2020, et de 0 euro en 2021.
• Sur les équipements optiques :
On estime à 10% le taux de renoncement à ces équipements.
Il sera possible de bénéficier de verres 100% remboursés tout en choisissant des montures qui ne le sont pas. Ce remboursement sera couplé avec un plan de prévention concentré sur les enfants de moins de 6 ans et de nouvelles consultations destinées aux jeunes de 8-9 ans, 11-13 ans et 15-16 ans, sont créées et prises en charge à 100%.
• Sur les soins dentaires :
Il s’agit donc de créer une offre « 100% santé » sans reste à charge, représentant 46% des actes prothétiques actuels. 25% des autres actes se feront à prix plafonnés et 25% seront à tarif libre. Pour la pose d’une couronne en céramique par exemple, on passera d’un reste à charge moyen de 195 euros aujourd’hui, à 0 euro dès 2020.
Tous les soins du dispositif « 100 % santé », avec un reste à charge zéro, restent de qualité identique à ceux exercés aujourd’hui.
Mireille CLAPOT