La santé a été l’enjeu principal de la période de crise sanitaire et continue de l’être aujourd’hui. Les professionnels de la santé se sont mobilisés de façon extraordinaire pour sauver des vies et empêcher les chaînes de transmission du virus de se développer. Dans un effort commun, les médecins, infirmiers, aides-soignants, l’ensemble des établissements hospitaliers, le personnel des Ehpad, les Agences Régionales de Santé (ARS) ont contribué à contenir le virus.
J’ai à cet égard voulu rencontrer les enquêteurs sanitaires de l’ARS qui font un travail remarquable afin de recenser les victimes de la Covid-19, en identifiant les personnes contaminées pour qu’elles s’isolent et soient soignées, grâce à la plateforme numérique Contact Covid, cassant de ce fait les chaînes de contamination.
La visite à l’hôpital de Valence que j’ai effectuée le 4 juin m’a permis d’exprimer, via leur hiérarchie, mon soutien et ma reconnaissance à l’ensemble du personnel. Les 2 738 agents peuvent être fiers de ce qu’ils ont accompli durant cette crise et continuent aujourd’hui d’accomplir dans cette période de transition, avec le retour des patients aux urgences et la réouverture des services.
Cette crise a également agi comme un révélateur des faiblesses du système de santé, qu’il convient naturellement à présent de combler. Une première pierre à l’édifice est posée avec le Ségur de la Santé, sur lequel nous travaillons avec attention et efficacité pour permettre de transformer en profondeur le système de santé français et revaloriser les métiers de la santé.
J’y ai envoyé ma consultation, synthèse des échanges réguliers avec les acteurs du système de santé hospitalier et libéral.
Après ce Ségur, le ministre Olivier Véran a fait des propositions de revalorisation des salaires. Elles s’ajoutent à la mise en œuvre des mesures de MaSanté2022 et au Projet de Loi de Finances de la Sécurité Sociale, discuté à la rentrée. La politique publique de santé en France est donc l’objet de toutes les attentions.
