« La politique est la servante de la science, et l'humble interprète de la philosophie. Elle n'a pas la vertu créatrice de l'art. ». Cette phrase du président François MITTERRAND résonne tout particulièrement en cette Fête de la science à laquelle j’ai pu participer en me rendant aux animations organisées par le campus valentinois de l’Université Grenoble Alpes.
« La politique est la servante de la science », c’est pourquoi, en 2020 nous avons voté la loi de programmation pluriannuelle de la recherche qui prévoit un volume d’investissements consacrant au moins 3% du produit intérieur brut (PIB) aux activités de recherche et développement. 25 milliards d’euros vont être investis sur les dix prochaines années au profit des organismes de recherche, des universités et des établissements. L'objectif est un budget annuel de 20 milliards d'euros en 2030, soit 5 milliards de plus qu'actuellement.
Même si la recherche peut paraître lointaine pour certains de nos concitoyens, à l’heure où les projets scientifiques de grandes ampleurs sont décrits comme coûteux et inutiles, il nous faut rappeler que la recherche et l’innovation seront des éléments essentiels de la lutte contre le dérèglement climatique, les crises énergétiques et sanitaires auxquelles nous serons amenés à faire face. L’attribution du prix Nobel de physique 2022 à Alain ASPECT, que je souhaite féliciter ici, nous rappelle que la France est une des plus grandes puissances scientifiques du monde et doit le rester.
Servir la science c’est aussi encourager les carrières scientifiques, comme j’ai pu le dire devant les jeunes drômoises ce samedi 15 octobre : malgré les préjugés tenaces, ne vous freinez pas. Le monde doit se féminiser et le politique doit encourager ce mouvement. Les filles, vous avez votre place !
