Des mesures pour limiter la hausse des prix du gaz et de l’électricité
Depuis quelques mois, la France comme tous les autres pays européens ou l’Asie, subissent une envolée exceptionnelle du prix du gaz. Ce n’est pas le fait d’une décision du Gouvernement, les prix sont fixés par une autorité indépendante et la hausse des prix actuelle fait suite :
- à la forte diminution des prix lors des confinements ;
- à une reprise majeure de la demande mondiale, notamment en Asie ;
- à des stocks de gaz très bas en Europe après un hiver assez rude ;
- à une incapacité des pays producteurs à produire d’avantage.
Engagé pour que chacun puisse payer ses factures, le Gouvernement a déjà agi et pris des décisions fortes et concrètes :
- l’augmentation de 100 euros du chèque énergie, annoncée par le Premier ministre, qui bénéficiera à 5,8 millions de ménage et permettra aux Français d’encaisser la hausse des prix du gaz à partir du mois prochain ;
- un travail de long-terme pour faire baisser les factures et consommer moins avec des aides à la rénovation thermique des logements. Ainsi, 500 000 logements ont déjà pu bénéficier du soutien de MaPrimeRénov.
Concernant les tarifs de l’électricité, leurs prix n’ont pour l’instant pas connu une augmentation telle même si nous devons nous attendre à une forte hausse en début d’année.
Cependant, face à une hausse exceptionnelle des prix, des mesures supplémentaires sont prises pour garantir que chacun puisse avoir accès au chauffage et à l’électricité sans grever son pouvoir d’achat. Aussi, le Premier ministre a annoncé :
- la mise en place d’un « bouclier tarifaire » pour limiter la hausse des prix : au 1er novembre, les prix du gaz n’augmenteront pour aucun Français et les tarifs serons bloqués temporairement . Si comme d'après les experts le signalent les prix de l’énergie devraient baisser à partir d’avril : les tarifs seront lissés à partir de là, en répercutant les hausses des mois à venir sur les diminutions à partir d’avril ;
- concernant l’électricité, les tarifs n’augmenteront pas d’ici la fin de l’année 2021 et le Gouvernement fera en sorte, grâce à des baisses de taxe, que toute hausse des prix de l’électricité début 2022 ne dépasse pas 4%, au lieu des 12% prévu : c’est une augmentation de 5 euros par mois au lieu de 15 euros.
- Ces mesures permettront de minimiser l’impact des hausses des prix de l’énergie sur le portefeuille des Français. Grâce au « quoi qu’il en coûte », aux mesures du plan de relance et à ces aides, le pouvoir d’achat des Français augmentera en 2021 de 1,5% à 2%.