Entourée d’une quinzaine de représentants d’associations étudiantes de Valence, j’ai abordé le dispositif de tarification sociale des restaurants universitaires. Après avoir reçu un groupe d’étudiants en février à l’Assemblée nationale, j’ai décidé d’aller partager, avec les étudiants, un repas au restaurant universitaire de Briffaut, en compagnie de la directrice de l’antenne locale du CROUS et du Vice-président de l’Université de Grenoble, en charge de l’antenne de Valence.
En dépit de l’inflation sur le prix des denrées alimentaires, le tarif du « ticket U » a été gelé à 3,30 euros depuis 2019, alors que le coût moyen de production d’un repas se situe entre 8 et 9 €. La tarification à 3,30€ est déjà une tarification sociale. J’ai rappelé l’historique du repas à 1 euro instauré par notre majorité à la rentrée 2020, afin de lutter contre la précarité étudiante aggravée par la pandémie de Covid-19. Le Gouvernement et la majorité parlementaire avait instauré une tarification très sociale à 1 € sur les repas distribués par les CROUS aux étudiants boursiers. Le périmètre avait été élargi à tous les étudiants au deuxième semestre de l’année universitaire 2020-2021. Pour répondre à l’urgence de la crise, à partir de la rentrée 2021, il avait été concentré sur les étudiants qui en ont le plus besoin : les boursiers et les précaires. En 2022, c'est 19 millions de repas à 1 € qui ont ainsi été distribués par les CROUS, dont 1 million à des étudiants précaires non-boursiers. Cette mesure de justice sociale est entièrement compensée aux CROUS par l’État à hauteur de 50 millions d’euros par an.
Je tiens à saluer la prouesse des gestionnaires qui, malgré l'inflation, arrivent à proposer des repas équilibrés, ainsi que l’investissement des personnels œuvrant chaque jour pour offrir la meilleure qualité et les meilleures conditions d’accueil aux étudiants.
Cette rencontre a été l’occasion de réaffirmer l'importance de l'investissement de la nation française dans l'université et dans la vie étudiante.